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Retrouvez l'intégrale de l'interview d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, député de Seine-et-Marne, dans le #FaceÀFace avec Apolline de Malherbe sur RMC.
Les critiques de François Ruffin contre La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon rouvrent certaines fractures existant au sein du Nouveau Front populaire. Si certains regrettent l'étalage des divergences en public, les élus semblent se réjouir de la capacité retrouvée des partis de gauche à discuter.
En 2016, le groupe Les Républicains avaient tenté une procédure similaire contre le président socialiste après la parution du livre « Un président ne devrait pas dire ça ».
La candidate à Matignon des quatre partis du NFP était à l’Agora de la fête de l’Humanité, vendredi, devant un public dense et attentif.
C’est d’abord pour battre en brèche le narratif servi par Emmanuel Macron que Lucie Castets s’est exprimée à l’agora de l’Humanité. Des éléments de langage distillés par son entourage et ses ministres démissionnaires, martelant que si Macron n’a pas nommé Lucie Castets à Matignon, c’est parce que la gauche aurait été censurée aussitôt.
À gauche, rien ne va plus entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon. Le député de la Somme accuse l’ancien candidat à la présidentielle d’autoritarisme et d’avoir abandonné une partie de l’électorat rural.
Parmi les sujets d'opposition au sein de la gauche figure notamment la procédure de destitution portée par La France insoumise, et dont la recevabilité sera examinée mardi par le bureau de l'Assemblée.
La candidate malheureuse du Nouveau Front populaire à Matignon réalise une percée éclair dans l'électorat de gauche, montre le baromètre Elabe pour « Les Echos ». Elle devient la deuxième personnalité préférée de son camp.
S’il y a bien une gauche qui n’a rien fait pour gouverner après que le NFP est arrivé en tête aux législatives, c’est bien celle qui veut renouer avec le hollando-cazeneuvisme. La principale bataille des temps prochains sera de maintenir l’unité du Nouveau Front populaire.
ll a beaucoup été reproché aux insoumis de ne pas vouloir gouverner. En tout cas, pas maintenant. Jamais on ne s’interroge sur la volonté réelle des socialistes rebelles – ceux qui n’ont pour projet que de critiquer leur premier secrétaire et de renouer avec le hollando-cazeneuvisme – de prendre le pouvoir. Pourtant, depuis la Nupes, dont ils ne voulaient pas, jusqu’au Nouveau Front populaire (NFP), dont ils ne voulaient guère plus, ceux qu’on appelle les anti-Faure – d’Anne Hidalgo à Nicolas Mayer-Rossignol ou encore Hélène Geoffroy – n’ont eu de cesse de saboter les initiatives du NFP et son aspiration à gouverner le pays, avec Lucie Castets pour hôte de Matignon.
Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent chercher Jean Zay à la maison d’arrêt de Riom où l’ancien ministre du Front populaire est incarcéré depuis 1941 et l’assassinent dans un bois près d’une carrière à Molles, dans l’Allier.
Pour le régime de Vichy et la presse collaborationniste, Jean Zay est une figure honnie. Ce radical, né en 1904 à Orléans, issu d’une famille juive, mais élevé dans la foi protestante, franc-maçon et membre de la Ligue des droits de l’homme, est pour le camp nationaliste l’incarnation même de cette IIIe République abhorrée et rendue responsable du désastre de 1940.
Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, la ligne du Parti socialiste opposée à Olivier Faure multiplie les prises de parole tenant sa direction pour responsable dans l’échec de la nomination de Bernard Cazeneuve. Une accusation dont elle se défend, alors que le parti à la rose souhaite peser davantage à gauche.
Les élus des quatre partis de gauche font leur rentrée parlementaire en promettant de tout mettre en œuvre pour censurer le futur gouvernement. La France insoumise veut même destituer le chef de l'Etat. Sans assurance, pour l'instant, d'arriver à ses fins.
Le NFP est apparu victorieux lors du résultat des élections législatives, mais se présente désormais comme le grand perdant. En refusant tout compromis, la gauche a-t-elle manqué à son devoir de parti de gouvernement? A-t-elle encore seulement les moyens de gouverner?
Avec
Stéphanie Roza Chargée de recherches au CNRS, spécialiste des Lumières et de la Révolution française.
Frédéric Sawicki Professeur de science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Lucie Castets n'a pas été nommée Première ministre par Emmanuel Macron. La candidate du Nouveau Front populaire va d'abord prendre un peu de champ et ne retournera pas travailler à la mairie de Paris, où elle était directrice des finances.
Après avoir été très présente dans les médias tout l'été, Lucie Castets va lever le pied sur les interviews. Elle en est consciente, avec l'arrivée de Michel Barnier à Matignon, jeudi 6 septembre, on est dans une autre séquence. Continuer à courir les plateaux télé histoire de faire campagne pour devenir Première ministre n'aurait pas grand sens. La candidate déçue, et en colère, du NFP, va donc profiter des prochaines semaines pour se reposer, après un été à un rythme effréné
"Personne n'est prêt à ça. C'est une tâche immense, c'est vertigineux" a déclaré dans l'émission Sens politique, la candidate du NFP à Matignon à propos de sa propulsion sur le devant de la scène politique comme Première ministre putative de la Gauche.
Si les socialistes font bande à part en n’appelant pas à manifester le 7 septembre, le Nouveau Front populaire devrait tenir, renforcé par un pouvoir qui se droitise.
Michel Barnier, issu des LR, a été choisi par Emmanuel Macron comme successeur de Gabriel Attal. Une décision contestée au regard du résultat des élections législatives.
Dans l’article que nous reproduisons ci-dessous, « Alternatives Economiques » énumère « les chausse-trappes de la retraite à points ».
Guillaume Duval, journaliste à « Alternatives Economiques », dans son article daté du 4 septembre 2019 inventorie des questions sur le projet de réforme des retraites qui valident une partie des interrogations de la CFDT.
Même si l’analyse et les appréciations ne sont évidemment pas identiques, nous relayons cet article qui fait le choix de « nourrir le débat, sans condamner la réforme. »
Que propose le NFP en matière d’éducation ? Alors que les deux ministres démissionnaires Gabriel Attal et Nicole Belloubet ont choisi de se déplacer -séparément- dans des écoles du 92 – deuxième département le plus riche de France-, Lucie Castets a passé la journée de la rentrée dans le 93, département le plus pauvre et le plus jeune de l’hexagone. La communauté éducative du 93, parents d’élèves et professeurs, luttent pour un plan d’urgence depuis des mois sans être entendus. La FCPE, lors de sa conférence de presse qui s’est tenue le matin-même, a fait le même constat de Bondy, dans le 93 également. C’est donc dans le 93 que la candidate du Nouveau Front Populaire Lucie Castets a présenté la vision et le projet du NFP pour l’école. Pour elle, c’est un changement de cap « de fond mais aussi de méthode ».
Dans un article, « Marianne » évoque un devis de 51 000 euros pour elle et ses équipes transmis aux quatre partis de l’alliance de gauche.
Pas un euro touché. Lucie Castets, désignée par le Nouveau Front Populaire pour revendiquer Matignon, assure n’avoir jamais été rémunérée par les partis de gauche pour sa nouvelle activité politique. Ce, alors qu’un article de Marianne évoquait un devis et une estimation de rémunération à partir de septembre.
Le nom du président du Conseil économique social et environnemental (Cese) est apparu ce lundi 2 septembre dans la liste des prétendants pour Matignon. Selon «l’Obs», l’ancien patron de la Fédération nationale de la mutualité française a accepté le poste dimanche soir.
Le président de la République doit recevoir Bernard Cazeneuve, mais aussi Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy, toujours à la recherche d'un nouveau Premier ministre.
Les courants minoritaires du PS souhaitent que le parti poursuive les discussions à l'Elysée et se montre "constructif" vis-à-vis d'Emmanuel Macron. Une stratégie rejetée par Olivier Faure, le patron des socialistes.
A Blois, son nom était sur toutes les lèvres. Mais l’idée de voir l’ex-Premier ministre de François Hollande nommé à Matignon par Emmanuel Macron divise le Parti socialiste.
Il arrive sur le jingle des JO qui continue d’ambiancer le pays. « Le 26 juillet, en regardant la cérémonie d’ouverture, j’ai cru un temps que la gauche gouvernait la France. Et puis, je me suis réveillé », lance ce samedi 31 août Olivier Faure dans la Halle aux grains de Blois, en clôture du campus d’été du Parti socialiste.
Malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon ; malgré les premières failles dans l’union qui soutient sa « candidature », au sein du Parti socialiste ; malgré la rumeur Bernard Cazeneuve de plus en plus persistante, Lucie Castets affirme auprès de Paris Match qu’elle n’abandonnera pas. Entretien.
Avant un meeting organisé autour d’elle ce vendredi soir à Blois, Lucie Castets a multiplié les entretiens avec les responsables socialistes. Car le PS est tiraillé : une partie des dirigeants affirment désormais qu’il faut reprendre les discussions avec Emmanuel Macron, sans se limiter à son nom à elle pour trouver un Premier ministre…
Décidée à « préserver l’union de la gauche » et à briguer Matignon, malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer, l’actuelle directrice des finances de la capitale, s’est jusqu’ici engagée publiquement sur ses congés d’été.
Afin de continuer à incarner l’alliance des partis de gauche, par lesquels elle se « sent toujours soutenue », la candidate commune du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, Lucie Castets, a annoncé qu’elle comptait « mettre fin à [ses] fonctions de directrice des finances à la ville de Paris », jeudi 29 août au micro de BFM-TV/RMC.
Entre interventions médiatiques et réunion des instances, les expressions se multiplient dans le PS pour prôner une prise de distance avec La France insoumise et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.
Maintenant qu’Emmanuel Macron a écarté l’hypothèse d’un exécutif NFP dirigé par Lucie Castets, faut-il censurer tout gouvernement alternatif ? C’est la question qui alimente un désaccord profond au sein du Parti socialiste, dont les cadres sont réunis de ce jeudi 29 août à samedi à Blois (Loir-et-Cher), à l’occasion des universités d’été du parti. Tout en répétant que le Premier ministre doit être de gauche, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, a estimé dans le Parisien que le PS devrait s’ouvrir «aux autres forces républicaines».
Le maire socialiste de Saint-Ouen Karim Bouamrane, dont le nom circule pour Matignon, s'est dit vendredi "en capacité" de devenir Premier ministre en construisant des "compromis", mais a laissé entendre qu'il aurait besoin du feu vert préalable de son parti, et plus largement du Nouveau Front populaire.
Faute d’être parvenu à fracturer la gauche et les écologistes, Emmanuel Macron a décidé de ne pas nommer un Premier ministre qui mette en œuvre le programme du NFP. Comment les partis vont-ils réagir ?
La proposition surprise de Jean-Luc Mélenchon – cet homme a de la ressource en ce domaine – de soutenir sans participer un gouvernement du NFP aura eu le mérite d’éclaircir le jeu. La promesse de voter une motion de censure en cas de ministres insoumis était bien le prétexte pour s’opposer à la politique proposée par la gauche. Il est clair également qu’il ne peut y avoir de gouvernement NFP sans une de ses principales composantes. Imagine-t-on plus fragile gouvernement – déjà minoritaire à l’Assemblée nationale – tenant par le soutien d’un groupe extérieur à lui-même ? La modération de Lucie Castets face à cette proposition témoigne d’un gros doute. Le NFP ne peut réussir qu’en s’élargissant – y compris à des forces sociales au-delà des partis – et non en soustrayant. On attend des initiatives lisibles sur ce terrain.
Invitée mardi sur France Inter, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon maintient que des "compromis" avec les autres groupes parlementaires restent possibles. Sa candidature au poste de Premier ministre a été écartée lundi par Emmanuel Macron.
La candidate choisie par le Nouveau Front populaire pour Matignon, et les chefs des parties du NFP ont écrit une lettre ouverte aux Français jeudi, à la veille de leur réunion à l'Elysée avec Emmanuel Mac
Après une baisse dans les années 1970 et 1980, les inégalités de revenus repartent à la hausse depuis la fin des années 1990. Notre synthèse avec les principaux indicateurs sur le sujet.
L’évolution des inégalités de revenu en France est sujet à de vifs débats. Pour comprendre le phénomène, il faut l’analyser sur le temps et utiliser différents indicateurs. Notre synthèse sur le sujet fait apparaitre un tournant à la fin des années 1990 qui sont marquées par une remontée des écarts. Observons les différents indicateurs.
Pour "le Nouvel Obs", les économistes Michaël Zemmour et Jean Pisani-Ferry ont échangé autour des principales mesures du programme économique du Nouveau Front populaire. Voici l'intégralité de leur débat.
INFO LE PARISIEN. Le président est ouvert à l’idée de recevoir les représentants du Nouveau front populaire (NFP) de manière groupée et… accompagnés de leur candidate à Matignon, « si c’est une demande collective ».
Le chef de l’Etat a invité les représentants des formations politiques à discuter afin de tenter de constituer un gouvernement et de nommer un Premier ministre, a fait savoir l’Elysée ce vendredi 16 août. Selon nos informations, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon sera de la partie.
Socialistes, communistes, écologistes et Insoumis ont annoncé se rendre de manière unie à l’Élysée le 23 août. Ils seront accompagnés de Lucie Castets.
Plus d’un mois après le second tour des élections législatives, les dirigeants des partis du Nouveau Front populaire et Lucie Castets ont écrit aux députés et aux sénateurs pour leur présenter leur « cinq grandes priorités », poursuivant leur rapport de force face à Emmanuel Macron.
La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon a détaillé ce lundi 12 août son programme de travail dans un courrier adressé aux députés et sénateurs des «groupes républicains». Elle a notamment expliqué qu’elle souhaitait donner plus de force au pouvoir législatif.
La directrice financière de la mairie de Paris enchaîne les interviews et les déplacements sur le terrain pour imposer son nom à Matignon. Mais elle se heurte à une actualité dominée par les JO et un président de la République qui n'a pas l'intention de la nommer.
Qualifié pour la finale olympique du 5 000 m, l’athlète Hugo Hay a largement fustigé la politique d’Emmanuel Macron, ainsi que son attitude vis-à-vis des sportifs médaillés dans les colonnes de l’Humanité.
Quelques heures avant d’obtenir sa qualification pour la finale olympique du 5 000 m, le quotidien L’Humanité a publié une interview du demi-fondeur Hugo Hay, dans laquelle il développe largement ses opinions politiques. Et l’athlète français de 27 ans s’est montré très critique vis-à-vis d’Emmanuel Macron. « J’aurais deux-trois choses à lui dire », a-t-il embrayé en réponse à une question sur une éventuelle rencontre avec le président de la République en cas de médaille.
Dans des confidences accordées à Paris Match, la haute fonctionnaire révèle être mariée à une femme et mère d’un enfant en bas âge.
L’annonce a de quoi surprendre en plein cœur de l’été. Alors que la campagne de la «première ministrable» du Nouveau Front populaire (NFP) Lucie Castets peine à franchir le mur du son en cette parenthèse olympique, la haute fonctionnaire s’est livrée sur son parcours à Paris Match . Pour mieux se faire connaître des Français, cette proche d’Anne Hidalgo, inconnue du grand public lors de sa désignation par le cartel des gauches à la fin juillet, s’est épanchée sur sa vie privée. L’occasion de révéler publiquement son homosexualité.
Le nom de l’actuel président du conseil régional des Hauts-de-France, membre des Républicains, est de plus en plus cité par le camp présidentiel, toujours en quête d’un premier ministre.
La nomination du Premier ministre se rapproche et pourrait être très rapide après la cérémonie de clôture des JO. L’hypothèse Lucie Castets ne semble pas privilégiée par l’Elysée. Pourtant, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon ne renonce pas.
Après une forte progression dans l'électorat de gauche le mois dernier, saluant le scellement du Nouveau Front populaire (NFP), les principales têtes d'affiche de l'alliance sont aujourd'hui pénalisées par leur échec à conquérir Matignon. Lucie Castets est déjà fortement rejetée en dehors de son camp.
l'essentiel Alors qu’Emmanuel Macron a bien indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau Premier ministre avant la fin des Jeux Olympiques de Paris, Lucie Castets est en campagne et multiplie les sorties médiatiques. Mais pour le politologue Benjamin Morel, la candidate du NFP à Matignon pourrait bien s’épuiser pour pas grand-chose…
Premier ministre : "Puisque la question des noms crispe tout le monde à chaque fois, ce que nous suggérons c'est que nous commencions par nous poser la question de savoir quels seraient les compromis battis et sur cette base-là choisir un Premier ministre", Olivier Faure. Olivier Faure qui souhaite que le Premier ministre soit "un exécutant" veut "une négociation entre formations politiques, groupes parlementaires qui permette d'assoir sur le fond un programme de gouvernement. Que le pouvoir procède non pas de l'exécutif mais du législatif". Bernard Cazeneuve est un homme "de gauche (...) pas socialiste, puisqu'il a été l'un des rares hommes de gauche à expliquer qu'il était contre le NFP (...) On ne peut pas avoir un soutien franc et massif", Olivier Faure, premier secrétaire du PS.
Samedi 31 août à partir de 11h30, suivez en direct le discours du Premier secrétaire Olivier Faure et l'intervention d'Emma Rafowicz, députée européenne et présidente des Jeunes socialistes, en clôture du #CamPuS24.
Malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon ; malgré les premières failles dans l’union qui soutient sa « candidature », au sein du Parti socialiste ; malgré la rumeur Bernard Cazeneuve de plus en plus persistante, Lucie Castets affirme auprès de Paris Match qu’elle n’abandonnera pas. Entretien.
Avant un meeting organisé autour d’elle ce vendredi soir à Blois, Lucie Castets a multiplié les entretiens avec les responsables socialistes. Car le PS est tiraillé : une partie des dirigeants affirment désormais qu’il faut reprendre les discussions avec Emmanuel Macron, sans se limiter à son nom à elle pour trouver un Premier ministre…
Lors de ses universités d’été, le Parti socialiste a organisé un meeting de dernière minute, en présence de Lucie Castets et de représentants des autres partis du Nouveau Front populaire. Cet événement n’est pas étranger aux débats qui secouent le parti à la rose, dont deux tendances souhaitent prendre leur distance avec l’alliance des partis de gauche. Assez pour faire tanguer le NFP ?
L’ex-Insoumise désormais ralliée aux Ecologistes a épinglé ceux qui seraient tentés d’accepter de diriger Matignon sans le soutien du Nouveau Front populaire, visant directement Bernard Cazeneuve.
A défaut d’être invités à la tribune du meeting de Lucie Castets ce vendredi 30 août au soir, ils se sont incrustés sur la photo de famille juste avant, à l’arrivée de Lucie Castets à la Halle aux grains de Blois, au Campus d’été du Parti socialiste (PS). Les ex-Insoumis Alexis Corbière et Raquel Garrido tiennent à montrer qu’ils soutiennent le Nouveau Front populaire et sa toujours candidate à Matignon en dépit de ne pas avoir été investis aux législatives par Jean-Luc Mélenchon sous la bannière de la coalition.
Entre interventions médiatiques et réunion des instances, les expressions se multiplient dans le PS pour prôner une prise de distance avec La France insoumise et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.
Maintenant qu’Emmanuel Macron a écarté l’hypothèse d’un exécutif NFP dirigé par Lucie Castets, faut-il censurer tout gouvernement alternatif ? C’est la question qui alimente un désaccord profond au sein du Parti socialiste, dont les cadres sont réunis de ce jeudi 29 août à samedi à Blois (Loir-et-Cher), à l’occasion des universités d’été du parti. Tout en répétant que le Premier ministre doit être de gauche, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, a estimé dans le Parisien que le PS devrait s’ouvrir «aux autres forces républicaines».
Aux universités d’été du parti socialiste, les désaccords internes sur la stratégie pour Matignon se laissent voir. En apparence, l’ambiance est joviale, mais les débats sont tendus. Si tous les socialistes s’accordent sur les mesures qu’ils veulent voir appliquées par un éventuel gouvernement de gauche, la méthode ne fait pas consensus.
La séparation des majorités présidentielle et parlementaire ouvre logiquement la voie à une nouvelle cohabitation qui permettrait à l’Assemblée nationale de retrouver son plein rôle dans la direction politique du pays. Pour la quatrième fois depuis 1958, le 7 juillet 2024 les Français n’élisent pas au Parlement une majorité décalquée de celle qui a élu le président.
Ce retour au schéma parlementaire voulu par la Constitution de 1958, fût-il rationalisé, permet de rétablir une part de l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif surdominé par le président et le Parlement. En tant qu’arbitre et garant de la continuité de l’État, le chef de l’État nomme le premier ministre et sur proposition de celui-ci les différents ministres.
Fort d'un bon score aux Européennes et aux législatives, le PS se montre confiant pour cette rentrée politique. Mais il reste traversé par de profondes dissensions sur la stratégie à adopter face à Emmanuel Macron.
Les socialistes se retrouvent à Blois à partir du jeudi 29 août pour leur université d'été. Une rentrée politique dans un contexte particulier puisque la France n'a toujours pas de nouveau Premier ministre. Emmanuel Macron poursuit ses consultations, avec jeudi matin les représentants des régions de France, après avoir écarté l'option Lucie Castets à Matignon, la candidate du Nouveau Front populaire, en début de semaine. Le PS qui, malgré les montagnes russes de ces dernières années, tient à montrer qu'il remonte la pente, et pèse à gauche.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste était l'invité du 8h30 franceinfo,lundi 26 août 2024. Il répondait à Bérengère Bonte et Hadrien Bect.
«Il faut aussi que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis», déclare notamment celle que le Nouveau Front populaire veut envoyer à Matignon, dans un entretien à La Tribune dimanche.
La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon n'entend pas respecter le pacte de stabilité européen et veut aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d'euros à l'horizon 2027".
Le député socialiste estime que "s'il n'y a pas de compromis, il n'y aura pas de stabilité gouvernementale" et au final "il y aura une crise et à la fin une démission du président de la République".
Les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 ont vu le Nouveau Front populaire obtenir le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale. Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de Harris Interactive, revient sur les motivations de vote des électeurs du NFP, leur profil, mais aussi leurs espoirs à la fois quant à l’application de son programme comme au choix du futur Premier ministre.
Dans un contexte où le Nouveau Front populaire (NFP) dispose du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, de nombreuses questions émergent. Quelles ont été les motivations de vote des électeurs du NFP ? Sont-elles uniformes selon l’âge, le genre, la catégorie sociale ou encore la proximité politique de cet électorat ? Souhaitent-ils l’application stricto sensu du programme proposé par cette alliance ou des aménagements apparaissent-ils possibles/envisageables ?
Lors d’un conseil national, le courant du maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, et celui d’Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, ont réclamé « une convention de clarification » de la position du PS dans le NFP
Deux courants minoritaires du Parti socialiste réclament une convention de « clarification » de la ligne, vis-à-vis du Nouveau Front populaire et de sa volonté de gouverner.
Au moment où le pays traverse une crise politique et institutionnelle majeure, la parole de terrain doit être écoutée et le chemin de la réconciliation nationale passera nécessairement par le local. Florian Bercault, maire de Laval, livre son analyse d’élu local en première ligne et montre que la crise démocratique n’est pas une fatalité : ce qui se fait à Laval est symptomatique de cette crise mais constitue aussi un laboratoire d’actions pour y répondre.
La déflagration politique résultant de la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par le président de la République le soir des résultats des élections européennes dit beaucoup à la fois de l’état de fragilité de notre pays mais aussi des attentes fortes de nos concitoyens. C’est comme si notre pays avait perdu sa boussole et ses repères au gré des intempéries vécues ces dernières années.
Agée de 37 ans, jeune énarque et porte-parole du collectif Nos services publics, Lucie Castets espère prendre la tête d'un gouvernement Nouveau Front populaire, malgré le refus d'Emmanuel Macron.
À la surprise générale, le Nouveau Front populaire a décroché la majorité des sièges au sein du bureau de l’Assemblée. Une instance peu connue, mais aux pouvoirs importants.
La candidate des socialistes, des communistes et des écologistes a annoncé dans une lettre « prendre acte » des oppositions au sein de la coalition de gauche. « Tout cela ne semble pas mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin », constate-t-elle.
L’Insoumis Eric Coquerel a été réélu samedi à la commission des Finances de l’Assemblée nationale mais le Nouveau Front populaire a été défait pour la quasi-totalité des autres présidences de commission.
Un nouveau sondage Odoxa pour Le Figaro révèle l’opinion de la société française par rapport aux conséquences politiques des élections législatives. 54 % des Français estiment que le président devrait nommer un ministre qui n’est pas issu du NFP. Ils souhaitent des coalitions et l’incapacité des partis politiques à en construire continue de dégrader leur image.
A défaut de s’entendre sur un nom pour Matignon, socialistes, insoumis, communistes et écologistes se sont entendus ce mercredi 17 juillet sur André Chassaigne pour tenter de conquérir, jeudi, le perchoir de la Chambre basse.
Le Nouveau front populaire a permis de rouvrir le débat sur la fiscalité : des hausses d’impôts ciblées sont possibles sans craindre une baisse de l’activité, même si plusieurs mesures du programme doivent être revues.
Economiste, diplomate, cheville ouvrière de l’Accord de Paris… C’est la personnalité de la société civile proposée par les socialistes, les écologistes et les communistes pour briguer Matignon au nom du Nouveau Front populaire. Une figure trop proche d’Emmanuel Macron, jugent les insoumis.
Les socialistes ont notamment été accusés par certains cadres de La France insoumise d'avoir bloqué la candidature d'Huguette Bello pour devenir Premier ministre du Nouveau Front populaire.
Le Nouveau Front populaire poursuit les négociations pour proposer le nom d'un Premier ministre issu de ses rangs. Invité de France 2 ce lundi 15 juillet, Olivier Faure estime qu'il est normal que cela "prenne du temps".
Le Conseil national du Parti Socialiste à annoncé samedi soir ne pas valider la candidature de la Réunionnaise Huguette Bello au poste de Première ministre, et a appelé à poursuivre les discussions au sein du Nouveau Front populaire pour trouver un nom qui fait consensus. Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a reproché samedi au PS de "tout bloquer" et a convoqué dimanche les instances de LFI.
La présidente du conseil régional de La Réunion, soutenue par LFI, les Ecologistes et le PCF, a dit « prendre acte » que sa candidature « n’est pas soutenue par le PS ». Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, veut prendre « le temps de discuter » et promet un nom pour Matignon le 18 juillet.
L'"Association pour une République écologique et sociale (L'Après)" a pour vocation d'être "au service du Nouveau Front populaire", ont fait savoir ses membres.
L’ancien Premier ministre estime que c’est au Nouveau Front populaire, arrivé en tête, de former un gouvernement. Il reconnaît toutefois que « ce n’est pas un cadeau ».
Les négociations se poursuivent entre les quatre forces du NFP. Le Parti socialiste pousse toujours le nom d'Olivier Faure, mais La France insoumise ne veut pas céder à cette seule proposition.
Longtemps accusé d'avoir voulu effacer le Parti socialiste, dont il a pris les rênes en 2018, Olivier Faure, discret apparatchik mais savant manœuvrier, s'affirme et tente de s'imposer comme potentiel Premier ministre du Nouveau Front populaire, dont il défend l'unité.
A 55 ans, le Premier secrétaire du PS se dit "prêt à assumer" la fonction et demande au chef de l'Etat de "respecter le vote des Français" après l'arrivée en tête des législatives du Nouveau Front populaire.
Rédigé dans l’urgence, le programme écologique du Nouveau Front populaire a fait des impasses sur des sujets clivants. Pour faire avancer la transition, il faudra construire du consensus.
Quatre jour après la victoire du NFP aux législatives, les cadres de gauche n’ont pas encore réussi à s’entendre pour proposer un nom pour Matignon. Les discussions vont trop lentement pour certains.
L’ancien Porte-parole du Parti Socialiste, Boris Vallaud, a été réélu président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale « à l’unanimité », mercredi 10 juillet. Un poste qu’il occupait déjà avant la dissolution du 9 juin dernier.
L'alliance de gauche, arrivée en tête des élections législatives anticipées, propose notamment l'augmentation du salaire minimum à 1 600 euros net. Quatre questions pour comprendre cette mesure qui divise les économistes.
L’ensemble des socialistes, plusieurs membres de l’opposition interne compris, estiment que leur Premier secrétaire s’impose comme le seul candidat possible à Matignon. Et le font savoir.
Les députés du Nouveau Front populaire ont pris leurs quartiers au Palais Bourbon, alors que les négociations pour Matignon se poursuivent. Ils pressent Emmanuel Macron de leur confier la charge de gouverner.
Les parlementaires socialistes sont de plus en plus nombreux à évoquer, pour pouvoir gouverner, une extension du Nouveau Front populaire vers le bloc central. Ce qui impliquerait d’amender le programme porté par la gauche, au risque de fracturer une alliance fragile et de décevoir leurs électeurs.
Les forces de gauche pensent pouvoir gouverner seules malgré leur absence de majorité absolue, et enchaînent les réunions pour tenter de s’entendre sur le nom d’un futur chef du gouvernement.
Considéré depuis quelques années comme un "astre mort", menacé de disparition, le PS reprend des couleurs à l'issue du scrutin de dimanche.
"C'est le rôle du Nouveau Front populaire, et en son cœur, de notre famille – la famille socialiste – de refonder un projet collectif pour notre pays." Lorsqu'Olivier Faure, numéro un du PS, prend la parole, dimanche 7 juillet à l'issue du second tour des élections législatives, il salue un travail collectif dans la première place surprise obtenue par le Nouveau Front populaire (NFP). Mais il souligne surtout le poids, au sein du bloc de gauche, d'une formation régulièrement qualifiée "d'astre mort"depuis 2015.
Après les législatives, la France s’est réveillée italienne. Elle va devoir apprendre l’art du compromis.
Comment gérer un Parlement sans majorité claire ? Comment gouverner sans coalition évidente ? Après avoir passé la campagne des législatives à Paris, le professeur de droit et juge constitutionnel Sabino Cassese, rouage central de plusieurs gouvernements techniques italien, nous introduit aux secrets d’une formule dont la France ignore presque tout.
Le secrétaire général du Parti socialiste et député européen Pierre Jouvet a affirmé ce mardi auprès de l'AFP que "le seul profil qui peut rassurer et être Premier ministre" était Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.
Le Nouveau Front populaire (NFP) a obtenu une victoire inespérée au second tour des élections législatives, mais la coalition des partis de gauche pourrait déjà être menacée, alors que des alliances au centre seront nécessaires pour former une nouvelle majorité, comme au Parlement européen.
Les forces de gauche rassemblées au sein du Nouveau Front populaire (NFP) sont arrivées en tête des élections législatives du dimanche 7 juillet et obtiennent 182 députés sur les 577 que compte l’Assemblée nationale, mais elles seront incapables de former seule une nouvelle majorité.
Plusieurs dizaines de nouveaux députés élus sous la bannière du Nouveau front populaire vont faire leur entrée à l’Assemblée nationale à l’issue du second tour des législatives anticipées. Parmi eux, plusieurs figures peu connues du grand public.
Malgré sa victoire, la gauche a-t-elle perdu ses bastions historiques ? La percée surprise du Nouveau Front populaire n’a pas grand chose à voir avec la conquête du Front populaire original en 1936. Si la logique de coalition électorale anti-RN y est bien sûr pour quelque chose, il faut étudier le premier tour du vote de 2024 pour saisir une leçon de géographie électorale : les anciens bastions de la gauche ont massivement basculé à l’extrême droite.
Après les législatives, la France s’est réveillée italienne. Elle va devoir apprendre l’art du compromis.
Comment gérer un Parlement sans majorité claire ? Comment gouverner sans coalition évidente ? Après avoir passé la campagne des législatives à Paris, le professeur de droit et juge constitutionnel Sabino Cassese, rouage central de plusieurs gouvernements techniques italien, nous introduit aux secrets d’une formule dont la France ignore presque tout.
Plus de 60 députés socialistes siégeront dans le nouvel hémicycle. Une percée qui permet au parti à la rose de faire quasi jeu égal avec La France insoumise.
A la surprise générale, défiant tous les sondages, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. D’après le comptage du « Nouvel Obs », l’union des gauches envoie donc 185 élus dans l’hémicycle. Dans le détail, 75 insoumis, 62 socialistes, 27 écologistes, 10 communistes et 11 « divers » ont été élus.
Arrivé en tête des élections législatives, le Nouveau Front populaire a placé au cœur de son programme le partage des richesses, au travers d’une véritable «révolution fiscale». Avec beaucoup de gagnants, et quelques perdants.
Plusieurs personnalités, allant d’Olivier Faure à Fabien Roussel, en passant par François Hollande et Yannick Jadot, ont déjà à plusieurs reprises exclu Jean-Luc Mélenchon comme éventuel chef du gouvernement.
Plusieurs représentants des partis au sein de l’alliance de gauche défendent une décision par « consensus », voire par vote pour proposer un nom de Premier ministre issu du NFP. Des discussions sont en cours.
Le Nouveau Front populaire (NFP), alliance de gauche arrivée en tête du second tour des élections législatives anticipées dimanche en France, n'acceptera "aucune coalition des contraires", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure. Il s’est exprimé depuis le QG du PS, à Paris.
Dans son émission, "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna avait assuré qu'il quitterait le pays en cas de victoire de La France insoumise. Qu'en est-il maintenant que la victoire du Nouveau Front populaire est confirmée ?
Pour lui, il faut "une proposition avec un gouvernement du Nouveau Front populaire qui permette de représenter l'ensemble des composantes de cette coalition".
Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard juge que le choix d'un Premier ministre peut se faire "par consensus" et pas forcément par un vote au sein du Nouveau front populaire.
Entre 2022 et 2024, le Parti socialiste a gagné 34 sièges à l'Assemblée, faisant de ce membre du Nouveau Front populaire le grand vainqueur de ces législatives. À l’inverse, le parti d'Emmanuel Macron, Renaissance, a perdu 73 députés en deux ans.
Notre analyse exclusive des données du ministère de l’Intérieur sur la participation à midi à l'échelle départementale révèle deux premières leçons de cette journée de deuxième tour : là où le RN a performé, la participation est la plus forte. De l’autre côté : la participation baisse là où la gauche était plus forte le 30 juin.
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